mercredi 2 décembre 2015

Assetto Corsa : préparation de la voiture pour la course


Avec tous les points techniques à régler pour pouvoir participer à la course organisée sur Racingfr, il a été très compliqué de préparer la voiture pour réussir un temps convenable. A tel point que je pensais abandonner ! Car même pour une première participation, je ne voulais pas jouer le rôle de chicane mobile et donc gêner les autres pilotes.

Une fois l’adaptation de mon environnant de travail terminée, il m’est resté en effet si peu de temps que j’ai du mettre à profit la séance d’essais qui précédait la course.

Arrivé à ce stade, les réglages de base étaient déjà faits :
- Une boîte assez courte pour favoriser la montée en puissance,
- Un pincement avant et arrière réduit par rapport à ce que propose AC pour ne pas freiner la voiture en ligne droite, sans pour autant l’empêcher d’entrer correctement dans les virages,
- Une capacité en essence de 55 litres, calculés pour pouvoir couvrir les 25 tours,
- Et des pneus intermédiaires.

Pour optimiser l’adhérence en virage, j’avais aussi :
- réglé le carrossage de toutes les roues,
- réduit la hauteur de la caisse à l’avant et à l’arrière,
- assoupli les ressorts avant,
- enlevé tout effet de l’aileron arrière.

Et pourtant, je ne parvenais toujours pas à obtenir un temps convenable. Je tournais aux alentours de 1’48.5 voire 1’49, ce qui me plaçait bien en arrière de la grille.

Jusqu’à ce que je comprenne, en suivant les autres voitures, que mon problème avait pour origine le virage Renault. C’est à cet endroit que je perdais le plus de temps sur l’ensemble du circuit. Il me fallait trouver une solution pour y améliorer mon grip. Et c’est dans les dernières minutes des essais que j’ai trouvé : il fallait réduire le différentiel de puissance !

Je suis passé de 60 à 20%. Et cela m’a permis de gagner près de deux secondes au tour ! Incroyable ! Je pouvais désormais maintenir ma vitesse voire même accélérer petit à petit, sans sous-virer.

Je me retrouvais ainsi à pouvoir tourner convenablement, en partant de 13e ou 14e place sur 23.

Ouf !

Au prochain épisode : non pas le récit de la course, parce que c’est chiant, mais les quelques événements marquants et surtout ce que j’en retiens en termes d’expérience.

Le Rookie


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